Les hypersignaux punctiformes (HSP) sont des taches de démyélinisation qui apparaissent dans le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques.
Ils sont généralement associés à une inflammation du système nerveux central.
Les HSP sont fréquents chez les personnes atteintes de SEP, mais ils peuvent aussi être observés chez des personnes en bonne santé.
Il existe plusieurs types de HSP, qui ont des caractéristiques différentes. Nous allons voir comment faire pour les identifier et savoir comment les interpréter.
Pourquoi le vin donne mal à la tête ?
Qu’est-ce qu’un hypersignal punctiforme ?
Un hypersignal punctiforme est une anomalie de signal, qui peut être détectée au scanner ou à l’IRM.
Il s’agit d’un petit point de signal anormal, généralement localisé dans le cerveau. Un hypersignal punctiforme peut apparaître sur n’importe quelle partie du cerveau. Toutefois, il apparaît fréquemment au niveau du cortex (couche externe) et/ou des parties profondes du cerveau (voire les ventricules).
Lorsque le point de signal anormal est localisé dans la substance blanche (la couche interne), on parle alors d’une tâche focale ou nodulaire, qui se présente sous la forme d’une zone hyperdense dont les contours sont bien délimités.
Quels sont les causes possibles d’un hypersignal punctiforme ?
Les hypersignaux punctiformes sont des lésions dans le cerveau, généralement causées par une hémorragie.
La cause de l’hémorragie peut être interne ou externe.
L’hémorragie interne est causée par un problème au niveau du système vasculaire, comme une rupture de vaisseaux sanguins ou une malformation artérioveineuse (MVAD). Une hémorragie externe est due à la présence d’un corps étranger dans le cerveau, comme une métastase (cancer), une tumeur bénigne ou un abcès.
Comment le diagnostic d’un hypersignal punctiforme est-il effectué ?
Le diagnostic d’un hypersignal punctiforme est effectué grâce à une imagerie par résonnance magnétique (IRM), le plus souvent de l’ensemble du cerveau.
Le diagnostic est également possible grâce à une IRM cérébrale voxelisée, qui permet de distinguer les hypersignaux punctiformes des autres types d’anomalies d’aspect similaire.
L’hypersignal punctiforme peut être observé au sein des tumeurs primitives du cerveau, telles que les métastases cérébrales ou les métastases dans la fosse postérieure, ainsi qu’au sein des gliomes infiltrants et des oligodendrogliomes.
Il peut également être observé dans certaines maladies dégénératives telles que la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington ou encore la sclérose en plaques.
Quels sont les principaux critères utilisés pour interpréter un hypersignal punctiforme ?
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d’imagerie médicale qui permet de visualiser le cerveau. Elle repose sur l’utilisation des propriétés magnétiques du noyau atomique de certains atomes. Pour obtenir un signal IRM, on utilise différents types d’aimants en fonction de l’indication à laquelle ils sont destinés. En effet, les patients ne présentant pas de pathologie peuvent subir une IRM afin d’obtenir une cartographie anatomique précise du cerveau.
Les indications les plus courantes sont le suivi neurologique, la neurologie pédiatrique et la neuro-imagerie fonctionnelle.
L’objectif principal de l’IRM est d’obtenir des images anatomiques détaillées du cerveau. Cependant, elle permet également d’enregistrer des signaux fonctionnels qui caractérisent le comportement des cellules nerveuses et permettent ainsi d’explorer les différentes activités neuronales
À quoi peut être dû un hypersignal punctiforme ?
La douleur peut être d’origine osseuse ou musculaire, mais elle peut aussi être due à une inflammation.
Les hypersignaux punctiformes sont généralement associés à une lésion inflammatoire. Ce type de douleur est souvent localisée au niveau des articulations et du dos.
Les tendinites sont des pathologies qui peuvent provoquer ce type de symptômes.
Il faut savoir que les personnes qui travaillent sur un clavier d’ordinateur courent un risque plus élevé de développer des tendinites. Elles ont souvent le poignet en position fléchie pendant toute la journée, voire toute la nuit.
L’hypersignal punctiforme est généralement causé par un effort répétitif ou par le port prolongé d’un objet qui compresse les muscles et les tendons entourant le poignet (comme une attelle). Un autre facteur important est le stress, car il peut augmenter l’inflammation et favoriser l’apparition de ces hypersignaux. On observe aussi ce type de symptômes chez les sportifs qui pratiquent certains sports comme la boxe ou le tennis.
Il existe différents traitements pour soulager la douleur associée à ces signaux :
- Des anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Des anti-inflammatoires stéroïdiens
- Un gel anesthésique
Quelles sont les principales étiologies de la SEP ?
Les principales causes de la SEP sont les suivantes : La cause exacte de la SEP reste inconnue.
Les recherches actuelles se concentrent sur l’auto-immunité, car c’est une forme de réaction anormale du système immunitaire qui semble être à l’origine des symptômes.
La plupart des personnes atteintes de SEP ont une prédisposition génétique pour le développement d’une maladie auto-immune. Cependant, il n’existe pas encore de preuve claire que ce facteur soit un facteur important dans le développement de la SEP ou non. Certains chercheurs pensent qu’elle pourrait être causée par différents types d’infections virales et bactériennes durant l’enfance. Toutefois, ce type d’études n’a jamais été menée chez l’adulte et reste donc difficile à confirmer.
Lorsqu’un membre d’une famille est diagnostiqué avec la SEP en raison du fait qu’il partage plusieurs des mêmes antigènes HLA (antigènes majeur histocompatibilité), on parle alors d’un terrain HLA positif (HLA+).
Le risque augmente si vous avez un parent proche atteint de SEP ou si votre père ou votre mère a souffert de maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis ou même un diabète sucré insulino-dépendant (DSID).
La présence simultanée chez plusieurs membres d’une même famille est également considérée comme un facteur aggravant puisqu’elle signifie que certains gènes peuvent provoquer le déclenchement du processus auto-immun et entraîner une malad
Comment évolue la SEP ?
Les hypersignaux punctiformes (HS) sont des modifications focales du cortex, de la substance blanche et de la matière grise sous-jacente.
Ils ont été décrits pour la première fois par les neurologues américains Paul D. White et Peter W. Scheltens en 19781.
Les HS apparaissent dans diverses circonstances, notamment lors d’une infection virale, d’un traumatisme crânien ou encore pendant un processus inflammatoire2. En cas de SEP, ils peuvent survenir à tout moment durant la maladie et leur apparition est associée à une plus grande gravité de symptômes cliniques ainsi qu’à un risque accru de récidive3. À l’heure actuelle, on ignore toujours si ces signaux sont causés par des plaques ou par des anomalies intracérébrales4.
Existe-t-il des traitements efficaces contre la SEP ?
Les traitements actuels de la SEP ne permettent pas de guérir la maladie. Cependant, ils sont susceptibles d’apporter un certain soulagement aux personnes souffrant de cette pathologie. Ces traitements peuvent notamment atténuer les symptômes et aider les patients à conserver leur qualité de vie.
- Les traitements médicamenteux se concentrent sur l’atténuation des symptômes et sur l’amélioration du confort des patients.
- Ils sont destinés à réduire ou à faire disparaître certains symptômes, tels que les poussées douloureuses.
Les médicaments contre la SEP sont administrés par voie orale (par exemple, par la bouche) ou par injection.
En conclusion, le diagnostic de SEP repose sur la clinique et l’imagerie. L’IRM est un outil d’aide au diagnostic mais ne permet pas de différencier les lésions des hypersignaux punctiformes des autres lésions du SNC. Le bilan biologique n’est pas contributif.